Sommaire
- Introduction
- Le rôle ancestral des femmes africaines dans la préservation des plantes
- Plantes menacées : un savoir en danger
- Initiatives locales et collectifs féminins engagés
- Lien entre écologie, souveraineté et cosmétique naturelle
- Que peut-on faire à notre échelle ?
- Conclusion
- FAQ
1. Introduction
Le 31 juillet marque la Journée internationale de la femme africaine. Cette date est l’occasion de célébrer non seulement les luttes et victoires des femmes du continent, mais aussi leur rôle souvent invisible dans la protection de la biodiversité africaine. Parmi leurs missions méconnues : la sauvegarde des plantes médicinales, alimentaires et cosmétiques.
Ce combat silencieux, mené sur le terrain, est essentiel non seulement pour les communautés locales, mais aussi pour l’équilibre environnemental mondial. Les femmes africaines sont souvent les premières à subir les effets des dégradations écologiques, mais elles sont aussi en première ligne pour y répondre de manière innovante et durable.
2. Le rôle ancestral des femmes africaines dans la préservation des plantes

Depuis des siècles, ce sont les femmes qui récoltent, préparent et transmettent les connaissances liées aux plantes. Elles sont herboristes, guérisseuses, chefs de clan, mères ou commerçantes de marchés. Ce savoir est transmis de génération en génération, oralement, souvent sans reconnaissance officielle.
Elles permettent une connaissance fine de la saisonnalité des plantes, de leurs propriétés curatives et de leurs usages cosmétiques. Dans de nombreuses cultures africaines, les femmes jouent un rôle sacré dans les rituels de fertilité, de purification ou de guérison, où les plantes sont omniprésentes.
3. Plantes menacées : un savoir en danger
La mondialisation, l’urbanisation, la déforestation et les changements climatiques menacent de nombreuses espèces végétales africaines. Des plantes comme le moringa, le kinkeliba, le neem, ou l’alata (Cassia alata) sont surexploitées ou mal protégées. Lorsque ces plantes disparaissent, c’est tout un pan du patrimoine féminin africain qui s’éteint.
La perte de biodiversité ne signifie pas seulement l’extinction d’espèces végétales, mais aussi l’érosion d’un système de soins naturel, économique et culturel profondément ancré dans le quotidien des femmes. Cette disparition affecte également la souveraineté des peuples sur leurs ressources naturelles.
4. Initiatives locales et collectifs féminins engagés
Partout en Afrique, des femmes se regroupent pour replanter, préserver et transmettre. Au Bénin, des coopératives féminines cultivant le baobab. Au Sénégal, les femmes de Casamance gèrent des forêts communautaires. En Guinée, des herboristes créent des banques de semences locales. Ces actions locales ont un impact global : elles ralentissent la perte de biodiversité tout en renforçant l’autonomie économique des femmes.
Certaines initiatives s’inscrivent même dans des programmes internationaux de protection des savoirs traditionnels. En Éthiopie, au Cameroun ou au Burkina Faso, des ONG accompagnent des groupes de femmes dans la documentation écrite et audio de leurs savoirs botaniques, pour garantir leur transmission face à la modernisation galopante.
5. Lien entre écologie, souveraineté et cosmétique naturelle
La marque « Au Cœur d’Afrique By Miambanzilla » s’inscrit dans cette dynamique : chaque produit est un hommage au travail des femmes, à leurs traditions et à leur lien intime avec la nature. En soutenant une cosmétique locale et 100% naturelle, on soutient également la souveraineté économique et écologique des communautés africaines.
Cette approche permet également de sensibiliser les consommatrices afrodescendantes à l’origine des ingrédients qu’elles s’appliquent sur leur peau. Derrière chaque huile, beurre ou plante, se cache une histoire, une femme, un territoire à préserver. C’est une démarche éthique et pédagogique à haute valeur ajoutée.
6. Que peut-on faire à notre échelle ?
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- Acheter des produits naturels issus de filières éthiques et durables.
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- Valoriser les savoirs traditionnels au lieu de les folkloriser ou de les caricaturer.
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- Partager l’histoire des femmes gardiennes de la nature, notamment lors de campagnes de sensibilisation.
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- Participer ou soutenir des ONG engagées dans la préservation des plantes africaines.
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- Organisateur des événements ou ateliers autour des plantes et de leur utilisation traditionnelle.
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- Intégrer ces récits dans nos marques, nos communications ou nos choix de consommation.
7. Conclusion
En cette Journée internationale de la femme africaine, rend hommage à ces héroïnes de l’ombre qui cultivent, soignent et protègent. Elles sont les racines vivantes de notre avenir, et méritent plus que jamais reconnaissance, protection et mise en lumière.
Célébrer les femmes africaines, c’est aussi reconnaître leur rôle de pilier dans la transmission des savoirs écologiques. Ce sont elles qui, souvent dans l’ombre, assurent la continuité entre nature, santé et beauté, pour aujourd’hui et les générations futures.
8. FAQ
Quelles plantes africaines sont les plus menacées ?
Les plantes comme le vétiver, le kinkeliba, l’alata (Cassia alata) ou certaines espèces de karité sont en danger à cause de la déforestation, du réchauffement climatique et de l’exploitation intensive.
Pourquoi les femmes jouent-elles un rôle central ?
Parce qu’elles sont à la fois les gardiennes des traditions, les premières à utiliser les plantes au quotidien, et souvent responsables de la transmission des savoirs liés à la terre. Leur rôle est à la croisée des enjeux écologiques, économiques et culturels.
Comment soutenir concrètement ces femmes ?
En achetant leurs produits, en parlant de leur travail, ou en soutenant des initiatives locales et communautaires qui les impliquent directement. On peut aussi sensibiliser les jeunes générations à l’importance de ces pratiques.
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